mercredi 28 mai 2014

Je sais que j'âme, ou que j'âmais.


Je t’âme. Ça veut rien dire pour toi, hein ? Je t’âme. Ça veut tout dire pour moi.

Je t’âme. J’pourrais dire autre chose mais je suis pas très fort pour me convaincre que l’amour c’est dire « je t’aime » sans réfléchir. Alors je dis « je t’âme ».

Je t’âme. Avec les yeux, avec les bras, avec les fuites, avec les lands.
Je t’âme. M’âmes-tu, toi ?

Je t’âme donc. Pleinement, physiquement, mortellement, infiniment.

Âme je t’. Je âme t’. T’ je âme. Je dis des conneries quand j’âme, tiens. À noter.
Ma poésie est déraisonnée, désordonnée.

Je t’âme. Ça veut rien dire pour toi, hein ?
Je t’âme. Ça veut tout dire pour moi.

Je t’âme. J’pourrais dire autre chose mais je suis pas très fort pour me convaincre que l’amour c’est dire « je t’aime » sans réfléchir. Alors je dis « je t’âme ».

Je t’âme. Avec les yeux, avec les bras, avec les fuites, avec les lands.


Je dis « je t’âme ».
Parce que ça a un p’tit accent sympa, un p’tit accent charmant, un chapeau rigolo sur le dessus. Parce que ça montre qu’en amour c’est pas tout l’temps la joie, y’a des hauts et des bas mais que les hauts sont très jolis et à marquer d’un p’tit chapeau sympa.


Je dis « je t’âme », enfin, comme on chante un refrain, à tue-tête ; sachez, petites amoureuses, que je m’y suis plu, oh, peut-être pas vous, petites amoureuses, peut-être fus-je un peu trop fou à votre goût, peut-être trop humain, ou pas assez peut-être ; je ne suis pas assez objectif pour assez bien me définir. Mais je sais que je t’âme, toi, dis, dis pourquoi on ne le ferait pas ; on le fit bien, un jour. Et toi, l'eau, dis, dis que tu nous vis passer à vélo à tes côtés, et qu’on se tenait la main elle et moi. Dis-le un peu pour voir. Voir ce que ça me fait. Oh, j’oubliais, on ne peut pas le voir : c’est censé n’être jamais arrivé. Sûrement me fourvoie-je. Mais je sais que j’âme, ou que j’âmais.



Quelque part début 2013, peut-être en mars.

Modifié le 12 octobre 2013 (ajout de l’avant-dernier mini-paragraphe).
Modifié à nouveau le 22 mai 2014, ajout du dernier mini-paragraphe. Paragraphe où j’en dis peut-être un peu trop sur mes sentiments, mais puisqu’ils sont passés, pourquoi m’en inquiéter ?

(Je ne suis pas forcément d'accord sur certaines tournures de 2013, mais j'ai décidé de les laisser telles quelles. Je vous demanderai juste d'être indulgents avec mon "moi passé", il est so 2013.)

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